Quels pays nécessitent un visa ?

Le gros avantage du visa PVT ? La possibilité de voyager pendant que vous travaillez à temps pour sauver les boîtes et reprendre les routes ! Comment travaille-t-on lorsque tu n’as plus accès au PVT ? Découvrons les options.

Le PVT est un excellent visa. C’est le seul défaut : malheureusement, nous finissons toujours par dépasser la limite d’âge pour obtenir… Si c’est le cas pour vous, il existe des alternatives à la sortie à long terme sans nécessairement s’appeler Croesus.

A découvrir également : Améliorez le style de votre atelier avec une porte verrière en Aluminium

Vous n’êtes jamais trop vieux pour voyager : voici toutes les solutions !

Avantages du PVT et options alternatives

Pourquoi vouliez-vous faire un PVT ? En résumé, le visa PVT offre deux avantages. Tout d’abord, la possibilité de gagner de l’argent (et donc de ne pas économiser 50 ans avant de se lancer dans un grand voyage). Mais cela vous permet également d’entrer et de séjourner dans un pays pendant une longue période sans avoir à traverser le cauchemar des services d’immigration ou être (trop) limité dans le temps.

A lire en complément : Qui a inventé la première cigarette ?

Si, pour des raisons d’âge ou pour d’autres raisons, vous n’êtes plus éligible au PVT, nous avons examiné les différentes options de visa qui offrent des équivalences sur la base de ces deux critères :

  • Option 1 : Voyager avec un visa touristique et faire du bénévolat
  • Option 2 : Travailler à distance avec un visa touristique
  • Option 3 : Demander un permis de travail
  • Option 4 : Faire un voyage autour du monde

Un PVT présente deux avantages : pouvoir rester 1 an ou plus dans un pays et gagner de l’argent

Allez vieux (j’ai le droit de le dire comme un fier détenteur du 30 printemps), avec le cœur, il n’y a pas que du PVT dans la vie  !

Certes, ne pas pouvoir obtenir ce visa nous met quelques bâtons dans les roues, mais fichtre (vocabulaire trentenaire), après 30 années d’expérience dans la vie, nous avons d’autres ressources

Option 1 : voyager avec un visa touristique et faire du bénévolat

Première option : débarquer dans le pays en tant que touriste.

Comme vous ne pouvez pas travailler en tant que touriste, vous pouvez décider de ne pas gagner d’argent, mais d’économiser le plus possible… comment ? Tout d’abord en consultant nos 10 conseils pour économiser sur les voyages, mais aussi en se concentrant sur le bénévolat, également appelé HelpX ou Wwoofing . L’idée : vous êtes logé et nourri, en échange de quelques heures de travail par jour dans une ferme, une auberge de jeunesse, dans une maison privée…

10 conseils pour dépenser moins en voyages et en PVT

Franchir les frontières avec un visa touristique : documents à préparer

Lorsque vous entrez dans le pays en tant que touriste, le Le bureau de douane voudra savoir plusieurs choses : si vous n’allez pas faire des choses illégales sur votre territoire (par exemple, travailler sous le noir ou vivre du trafic de cocaïne), et si vous allez quitter votre pays longtemps après la fin de votre voyage.

C’est pourquoi ils peuvent vous demander une preuve de ressources (pour vous assurer que vous avez suffisamment d’argent pour votre séjour), un billet d’avion aller-retour ou même d’autres documents. Sur la base de ces preuves, il est libre de vous accorder ou non l’entrée dans le pays, et vous pouvez également réduire la durée de votre visa touristique.

Par conséquent, nous vous recommandons d’avoir avec vous le plus de pièces justificatives possible concernant votre situation et votre projet de voyage.

Puis-je être bénévole avec un visa ou un statut touristique ?

La réponse est… tadaa… dépend. En fait, le bénévolat se trouve dans une sorte d’échappatoire : ce n’est pas un travail (vous n’avez pas de contrat ou rémunération), mais vous changez votre temps pour quelque chose : le principe du travail.

Comme il est relativement nouveau, certains pays ont réglementé la pratique pour ceux qui n’ont pas de visa de travail PVT : la Nouvelle-Zélande l’interdit, tandis que le Canada et l’Australie l’ont autorisé dans des conditions strictes . Dans la plupart des autres pays, en particulier ceux où la pratique est marginale, elle est souvent tolérée : elle n’est pas franchement autorisée, mais elle n’est pas interdite non plus…

Précaution utile : restez discret à la douane

Lorsque vous entrez en tant que touriste dans un pays où le bénévolat n’est pas réglementé, nous vous recommandons de ne pas le crier depuis les toits. En fait, comme la loi n’est pas claire en la matière, les autorités douanières pourraient mal interpréter votre facture et considérer que vous travaillerez illégalement.

Évidemment, l’idée n’est pas de mentir non plus : évitez simplement de présenter le bénévolat comme l’objet principal de votre parcours et, si vous ne le demandez pas, n’en parlez même pas.

Puis-je faire de petits boulots avec un visa ou un statut touristique ?

La réponse officielle est non, non et non . Évidemment, dans les pays où le travail non divulgué est répandu, vous pouvez être tenté d’y jouer, mais sachez que l’illégalité vous expose à des sanctions (expulsion du pays, amendes) et à des risques (elle n’est pas protégée par le droit du travail).

Y a-t-il un niveau de tolérance ? En général, oui. Pour des activités qui ressemblent davantage au troc au travail, par exemple : enseigner le français dans une auberge, vendre une paire de boucles d’oreilles que vous avez faites à votre colocataire, faire le ménage (ménage)…

Gagner de l’argent sur les voyages et le PVT : nos idées de travail et activités

Combien de temps pouvez-vous séjourner dans un pays avec un visa de visiteur ?

Lorsque vous avez un passeport français, la règle générale qui s’applique dans la plupart des pays est de trois mois . Souvent, vous n’avez même pas besoin de visa, mais peut-être d’une autorisation de voyage électronique, comme en Australie ou au Canada, par exemple.

Après la date limite initiale, chaque pays applique une règle différente : certains vous permettent de renouveler votre visa immédiatement, d’autres limitent le temps que vous pouvez passer par an sur leur territoire…

Option 2 : Travailler à distance avec un visa de visiteur

Travailler en tant que nomade numérique lorsque vous voyagez (par exemple, écrire des articles, vendre vos photos, faire développement web…) peut être un moyen de gagner de l’argent lors de vos déplacements. Je vous ai déjà expliqué comment gagner de l’argent en voyage dans un précédent article.

Étudiez la législation de votre pays d’accueil

Vous êtes un entrepreneur indépendant avec une entreprise basée en France ? C’est une bonne chose pour vous, mais sachez que puisque cet État est assez récent (et donc inconnu du bataillon de la plupart des administrations françaises et étrangères), vous êtes un OVNI administratif .

Le problème que vous aurez à travailler depuis l’étranger est l’absence de législation . Parce qu’en ce qui concerne les institutions françaises, tant que votre entreprise est domiciliée en France, tout le monde se soucie que vous soyez dans l’eau du Pacifique lorsque vous finissez votre article pour un client (français ou non) : vous devrez déclarer vos revenus en France, quoi qu’il arrive.

En revanche, votre pays d’accueil peut, par par exemple, pour considérer que, comme il travaillait sur son territoire, il doit adopter une loi qui lui permettrait de travailler localement et de payer des impôts sur ses revenus . Et c’est là que cela devient plus difficile, car il est impossible de trouver une règle générale qui s’applique plus ou moins partout (même la Chambre de commerce et d’industrie a abdiqué). Parce que tout dépend des types de visas proposés par le pays, qu’il existe ou non des conventions imposées avec la France… Par conséquent, nous vous recommandons de :

  • domicile de leur entreprise en France. Cela vous permet d’avoir un statut qui durera au-delà de votre voyage, tandis que vous êtes libre de facturer des clients étrangers.
  • Renseignez-vous directement auprès de l’ambassade du pays dans lequel vous souhaitez voyager et travailler en tant que pigiste, surtout si vous prévoyez d’y rester longtemps.

Par contre, si vous souhaitez rester quelques semaines dans un pays et fonctionne peu, nous vous recommandons simplement de ne pas montrer votre statut aux autorités . Vous ne devriez pas avoir de problèmes, et personne ne viendra vous chercher pour quelques euros gagnés ici et là… En revanche, si vous vous installez dans un pays depuis longtemps et que l’auto-entrepreneuriat est votre seule source de revenus, alors oui, il vaut la peine d’en savoir plus pour le mettre en conformité avec la loi.

Option 3 — Demande de permis de travail

Pour rester longtemps dans un pays et y travailler, vous n’avez pas 350 solutions : vous devrez demander un permis de travail temporaire. Dans la plupart des cas, vous devrez d’abord être embauché par une société étrangère .

Mais dans certains pays, comme l’Australie ou le Canada, le manque de main-d’œuvre a conduit à la création de programmes spéciaux de recrutement d’étrangers : Entrée express au Canada, Skillselect en Australie.

Les alternatives pour aller au Canada lorsque vous n’êtes pas attiré par vous

Option 4 : Faites le tour du monde avec un visa de visiteur

Après tout, pourquoi ne pas profiter de vos économies pour voyager dans tous les pays qui vous intriguent ? Vous planifiez un voyage autour du monde ? L’avantage de ce type de projet est que puisque vous ne resterez jamais plus de quelques semaines dans un pays, vous n’aurez pas à vous soucier de la durée du séjour autorisé en tant que touriste .

L’inconvénient est que ce type de voyage nécessite un bon budget et beaucoup de préparation  : vous devrez savoir dans quel pays vous avez besoin d’un visa, rassembler des documents justifiant vos ressources, réserver vos billets d’avion, vous faire vacciner…

Difficile de rendre plus enivrant que Sajama en termes de paysage… Visas de visiteur dans les pays PVT

La question des visas est un vaste sujet que nous pourrions explorer dans un article sur le fleuve qui vous prendrait 15 jours pour le lire. Pour éviter cette torture, voici un résumé de la durée des visas touristiques et, surtout, des liens vers des ambassades ou des services de migration pour plus d’informations sur les conditions d’entrée et de séjour dans les pays PVT.

En cas de doute, nous vous recommandons de toujours contacter directement les autorités des pays concernés.

France

Pays Durée maximale du visa ou du statut touristique Où puis-je trouver plus d’informations ? Bénévole pour un visa touristique
Argentine 90 jours (3 mois) renouvelable. Ne faites pas de demande de visa avant le voyage. Ambassade d’Argentine en France bénévolat toléré
Australie Visa « eVisitor Subclass 651 », 90 jours (3 mois) ou « Visa de tourisme de sous-classe 600, jusqu’à 12 mois Étapes à suivre avant le voyage Ne peuvent pas être renouvelées mais il est possible de modifier le visa/le statut Département australien de l’immigration le bénévolat est toléré sous certaines conditions : voir
Brésil 90 jours (3 mois). Aucune demande de visa avant le voyage. Consulat général du Brésil à Paris bénévolat toléré
Canada 180 jours (6 mois). Demande d’autorisation de voyage électronique devant être faite avant voyage. Site du gouvernement canadien le bénévolat est toléré sous certaines conditions : voir ici
Chili 90 jours (3 mois), renouvelable. Aucune demande de visa avant le voyage. Consulat général du Chili à Paris bénévolat toléré
Colombie 90 jours (3 mois) renouvelable. Aucune demande de visa avant le voyage. Ambassade de Colombie en France bénévolat toléré
Corée du Sud 90 jours (3 mois). Aucune demande de visa avant le voyage. Ambassade de Corée en peu d’informations, mais le bénévolat semble toléré.
Hong Kong 90 jours (3 mois), renouvelable. Aucune demande de visa avant le voyage. Ambassade de Hong Kong en France bénévolat toléré
Japon 90 jours (3 mois), renouvelable. Aucune demande de visa avant le voyage. Ambassade du Japon en France bénévolat toléré
Mexique 180 jours (6 mois), renouvelable. Aucune demande de visa avant le voyage. Section consulaire du Mexique en le bénévolat est interdit France . Plus d’informations
Nouvelle-Zélande 3 mois, non renouvelable (possibilité de changer de statut) Aucune demande de visa avant le voyage. Immigration néo-zélandaise le bénévolat est interdit . Plus
Russie 30 jours. Demande de visa en amont. Obligation d’être invité ou de venir avec un voyagiste. Ambassade de Russie en France peu d’informations, mais le bénévolat n’est pas recommandé.
Taïwan 90 jours (3 mois), non renouvelable. Aucune demande de visa avant le voyage. Bureau de représentation de Taipei en France peu d’informations, mais le bénévolat semble toléré.
Uruguay 90 jours (3 mois), renouvelable. Aucune demande de visa avant le voyage. Ministère des affaires étrangères bénévolat toléré

Actu