Les statistiques ne mentent pas : chaque année, des milliers de demandes d’immatriculation de véhicules d’occasion sont déposées en ligne, révélant une tendance désormais bien ancrée. L’écran s’est substitué au guichet, et la procédure s’est digitalisée, mais la rigueur administrative, elle, n’a pas disparu. S’armer des bons justificatifs et adopter la bonne méthode reste la clé pour accélérer la délivrance de la nouvelle carte grise.
Plan de l'article
Obtenir certains documents en ligne
Avant de démarrer, il faut rassembler un ensemble de pièces, toutes sous format numérique, pour que la demande puisse aboutir. Certains documents se téléchargent, d’autres se remplissent directement en ligne. Cette étape est incontournable pour toute immatriculation véhicule d’occasion en ligne.
Trois formulaires principaux sont à prévoir, disponibles sur internet :
- La déclaration de cession (CERFA 15776), à compléter lors de la vente. Elle doit exister en deux exemplaires originaux, chacun signé par le vendeur et l’acheteur.
- Le formulaire de demande d’immatriculation (CERFA 13750), pour toute requête classique.
- Et, si la démarche est réalisée par un professionnel, le formulaire de déclaration d’achat (CERFA 13751) vient s’ajouter à la liste.
Tous ces documents sont proposés en PDF. Certains peuvent être complétés directement sur votre ordinateur ; d’autres nécessitent d’être imprimés, remplis à la main, puis numérisés. Cette étape garantit la traçabilité et la conformité de chaque dossier envoyé.
Avoir des documents physiques en règle
Une fois les formulaires téléchargés, reste à réunir les pièces justificatives physiques, elles aussi à convertir en fichiers numériques. Ce moment demande une certaine organisation, car plusieurs justificatifs sont exigés :
- Une pièce d’identité valide
- Un justificatif de domicile récent (moins de six mois)
- L’attestation d’assurance du véhicule
- Le permis de conduire du titulaire
- Le livret de famille, uniquement si plusieurs copropriétaires mariés sont concernés
- Le rapport de contrôle technique datant de moins de six mois
- La carte grise précédente, annotée « Vendu le » avec la date de cession et la signature de l’ancien propriétaire
Il ne faut pas oublier d’y ajouter la preuve du paiement des frais d’immatriculation. Toutes ces pièces doivent être numérisées proprement, prêtes à être déposées sur la plateforme.
Faire la demande soi-même ou passer par une personne habilitée à le faire
Quand le dossier est complet, deux voies s’ouvrent à vous. La première consiste à effectuer la démarche soi-même sur la plateforme officielle de l’Agence Nationale des Titres Sécurisés. Les étapes sont clairement indiquées et, en général, le parcours se fait sans accroc si l’on est méthodique. Toutefois, certains rencontrent des difficultés à naviguer dans ces démarches en ligne, ou se heurtent à des questions administratives parfois déroutantes.
Pour ceux que ces démarches rebutent, une alternative existe : faire appel à un professionnel agréé. Ces spécialistes, mandatés par le Ministère de l’Intérieur, sont autorisés à transmettre les informations directement dans le SIV. Leur agrément résulte d’une procédure stricte et garantit un traitement rapide et sécurisé. Le recours à ces experts permet souvent d’écourter les délais et d’éviter les erreurs de saisie ou d’envoi.
Que la procédure soit gérée en autonomie ou confiée à un tiers habilité, la rapidité d’obtention des nouveaux papiers dépendra surtout de la qualité du dossier transmis. Un seul document manquant, et c’est tout le processus qui s’enraye.
Immatriculer un véhicule d’occasion en ligne, c’est composer avec des exigences précises, une liste de documents à la fois numériques et physiques, et choisir entre l’autonomie et l’accompagnement. Au bout du compte, le certificat d’immatriculation arrivera, preuve que rigueur et préparation restent les meilleurs alliés du conducteur organisé.


