Pourquoi les prix de l’immobilier ont augmenté ?

Les prix des logements sont en hausse, selon le baromètre LPI-Seloger publié lundi 25 mai, avec une forte baisse de l’activité. « Dans un marché des logements anciens, qui a connu une chute des ventes de brutalité et d’ampleur jamais vu depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les prix ont continué à augmenter », écrit Michel Mouillart, discours baromètre. Le prix au mètre carré de l’immobilier ancien en France — qui atteint 3 571€ — a enregistré une augmentation annuelle de 5,2%.

Cette augmentation serait expliquée par la composition sociale des acheteurs de biens. Les ménages modestes acheter moins en raison de la crise, mais les ménages riches sont surreprésenté, qui aurait tendance à « renforcer mécaniquement le mouvement de la courbe des prix vers le haut », écrire les auteurs de l’étude. Les tensions des prix ne se relâchent donc pas pas.

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Les métropoles incarner la tendance à la hausse des prix

Les grandes villes sont largement épargnées par la crise, et les métropoles incarnent parfaitement cette tendance à la hausse. Les prix ont baissé de seulement 5% dans les villes de plus de 100 000 habitants. Cependant, la hausse des prix dépasse 10% à Mulhouse, Montreuil ou Villeurbanne, et même à Metz, où le prix au mètre carré est en hausse de 12,4 % sur l’année. Les maisons sont également en augmentation, notamment autour de Brest, Grenoble, Rennes ou Strasbourg. Selon le baromètre LPI-seloger, la hausse des prix est plus forte en raison des envies de jardin ou de terrasse liées au confinement. Les Français veulent de l’espace.

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Le nombre de le compromis des ventes a chuté de près de 48% sur trois mois

Pourtant, le marché immobilier a été presque paralysé à la fin du mois d’avril. Le nombre de compromis de vente a diminué de 47,9 % sur trois mois, selon LPI-Seloger. Cependant, la tendance est à la reprise. Et les marges commerciales tendent à se stabiliser pour atteindre une moyenne de 3,7 % du prix de vente affiché. Un statu quo expliqué par l’attitude de certains propriétaires-vendeurs qui, selon Michel Mouillart, « préfèrent retirer leurs marchandises du marché en attendant une reprise plutôt que de réviser leurs ambitions à la baisse ».

Les premières données officielles sont prévu les 28 et 29 mai

Les jeudi 28 et vendredi 29 mai, les premières données officielles du marché immobilier pendant la crise sont attendues. Les notaires communiqueront d’abord leurs chiffres, établis avec l’Insee, sur le nombre de ventes de logements anciens en France et sur l’évolution de leurs prix au premier trimestre, selon Sud-Ouest. Ensuite, le ministère du Logement donnera les prix de la nouvelle et détaillera combien de maisons et de bâtiments ont obtenu un permis de construire entre Février et Avril, et combien sont en construction.

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