Quelle est la cause du syndrome d’Asperger ?

Sheldon Cooper, un personnage célèbre de la série « Big Bang Theory », a aidé à propager une maladie qui affecte la qualité de vie de nombreux adultes et enfants à travers le monde. Quand il frappe à la porte de ses voisins trois fois de suite et répète son nom, quand il montre un intérêt excessif pour les trains ou la physique, quand il comprend littéralement les traits d’humour de ses amis ou quand il s’efforce de comprendre et d’exprimer des émotions, il nous montre un exemple (souvent exagéré et irréaliste) comment les personnes souffrant du syndrome d’Asperger peuvent ressentir.

Dans cet article, nous allons vous expliquer ce qu’est le syndrome d’Asperger, quelles sont ses caractéristiques chez les enfants et les adultes, son traitement, ses causes, comment il est diagnostiqué et huit conseils qui vous aideront à partager la vie quotidienne de ces personnes.

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Table des matières

  • Qu’ est-ce que le syndrome d’Asperger ?
  • Asperger chez les adultes : caractéristiques et symptômes
  • du syndrome d’Asperger chez les enfants : caractéristiques et symptômes
  • du

    A découvrir également : 5 conseils pour améliorer votre santé globale

  • syndrome d’Asperger : causes
  • Syndrome d’Asperger : diagnostic
  • du

  • syndrome d’Asperger : traitement
  • Comment vivre avec le syndrome d’Asperger ? 8 conseils et stratégies pour mieux partager la vie d’une personne souffrant de ce

trouble Qu’ est-ce que le syndrome d’Asperger ?

La définition du mot syndrome implique un ensemble de symptômes qui se produisent à la suite du développement d’une maladie. Nous considérerons tous les symptômes qui permettent de diagnostiquer le syndrome d’Asperger chez une personne.

Le syndrome d’Asperger a été décrit pour la première fois en 1944, par l’auteur duquel il a son nom, Hans Asperger. Ce n’était qu’un an après que Leo Kanner ait décrit les symptômes de l’autisme.

syndrome d’Asperger apparaît une fois dans le Manuel Diagnostic et Statistiques des troubles mentaux dans la quatrième édition (DSMIV Le ), dans le groupe des troubles du développement généralisés. Dans ce groupe, en plus de comprend également le trouble autistique, le trouble rett, le trouble de désintégration de l’enfance et le trouble du développement généralisé non spécifique, qui comprend tous les troubles du développement qui, pour une raison quelconque, ne tombent pas dans les catégories précédentes.

DSM-IV : Le syndrome d’Asperger est défini comme un changement qualitatif grave et persistant de l’interaction sociale, ainsi que dans le développement de modèles de comportement répétitif et stéréotype, les intérêts et les activités, qui causent des dommages importants dans les domaines importants les aspects de la vie d’une personne qui en souffre, tels que les activités sociales, professionnelles, scolaires ou familiales.

Un autre manuel largement utilisé par les experts est la Classification internationale des maladies (CIE-10 ). Dans celui-ci, nous pouvons trouver la définition suivante :

ICE-10 : Le syndrome d’Asperger est un trouble de validité nosologique douteuse, caractérisé par le même type de déficit qualitatif d’interaction sociale que l’autisme, en plus de la présence d’un répertoire, d’un stéréotype et d’un répertoire répétitif de activités et intérêts. Cependant, il diffère de l’autisme par le fait qu’il n’y a pas de pénurie ou de déficience du langage ou du développement cognitif. La majorité des personnes touchées sont d’intelligence normale, mais sont souvent plutôt mal à l’aise d’un point de vue moteur. La plupart de la maladie survient chez les hommes. Il semble très probable que certaines formes soient des cas d’autisme léger, mais il n’y a aucune certitude que c’est le cas pour tous les cas.

Il est important que nous introduisons le syndrome d’Asperger de cette façon, car aujourd’hui, dans le dernier diagnostic manuel et les statistiques des troubles mentaux (DMS-V), le syndrome d’Asperger n’apparaît pas comme une catégorie en soi. Il est inclus dans les troubles neurodéveloppementaux, appelés troubles du spectre autistique (TSA), qui décrit parfaitement deux domaines spécifiques : la communication sociale et le comportement répétitif, que dans cette condition sont changés à trois niveaux de gravité différents.

Nous devons imaginer les dimensions comme continues, comme s’il s’agissait d’un spectre de couleurs où nous trouvons le niveau 1 à une extrémité, où les gens ont besoin de soutien, au niveau intermédiaire 2, où les gens ont besoin de soutien, où les gens ont besoin de soutien, où les gens ont besoin de soutien ont important et finalement niveau 3, dans dont les gens ont besoin d’un soutien continu.

Les personnes souffrant du syndrome d’Asperger n’ont généralement pas de retard significatif dans le développement du langage ou du développement cognitif. Donc normalement, ils se trouvent dans les niveaux inférieurs du spectre autistique.

Syndrome d’Asperger chez les adultes : caractéristiques et symptômes

La principale caractéristique des personnes souffrant du syndrome d’Asperger est les interactions sociales réduites persistantes. C’ est la difficulté que cette les gens sont en contact avec les autres. Cela peut aller de sorte que les problèmes dans leur communication sociale sans soutien adéquat causent des limitations importantes.

Ces personnes ont des problèmes, par exemple, commencer une conversation ou interagir avec une autre personne. Ils utilisent des réponses inhabituelles, et cela ne fonctionne pas avec d’autres personnes. Par conséquent, il semble que leur intérêt pour les relations sociales soit minime.

Les personnes atteintes du syndrome d’Asperger peuvent être en mesure de s’engager dans une conversation et de s’engager dans une interaction sociale, mais elles échoueront quand il s’agit de maintenir la conversation, ou quand elles veulent apprendre à mieux connaître quelqu’un ou se faire des amis, en utilisant des conversations inhabituelles et inefficaces.

Les capacités de ces personnes leur permettent généralement de suivre une vie relativement indépendante, à la fois personnelle et professionnelle. Mais malgré cela, ce que leur dysfonctionnement social pourrait être appelé, est très grave. Et cela rend leur intégration difficile à l’école, complique leur recherche d’emploi et leur adaptation à leur milieu de travail, ainsi que le maintien de relations amicales avec leurs pairs, la recherche d’un partenaire ou la formation d’une famille.

Les adultes vivant avec le syndrome d’Asperger utilisent un langage formel et adéquat, mais bon nombre d’entre eux ont des difficultés à utiliser efficacement dans leurs interactions sociales, c’est-à-dire dans la pratique. Cela se produit parce que ces personnes neurocognaal n’ont pas la capacité nécessaire de comprendre l’état mental et émotionnel de leur interlocuteur. Ils sont donc incapables d’interpréter le comportement non verbal des autres, surtout lorsqu’il s’agit d’expressions faciales. Cela les rend particulièrement vulnérables parce qu’ils ne prennent pas de poids aux intentions des autres interpréter.

Expressions faciales et langage non-verbal.

résumé, quelque chose de fondamental chez les personnes souffrant du syndrome d’Asperger est qu’ils changent la « théorie de l’esprit », En qui d’une manière simplifiée, nous avons la capacité d’allouer des pensées et des intentions si nous nous mettons dans un contexte culturel et social connu, ce qui nous permet de entrer en contact et communiquer avec nos autres êtres humains.

Une autre caractéristique des personnes vivant avec le syndrome d’Asperger est que leur compréhension du langage verbal est littérale. Ils sont incapables de contextualiser ce que les autres leur disent. Par conséquent, ils n’incluent pas le sarcasme ou l’ironie.

En plus du domaine social, les autres domaines importants affectés par le syndrome d’Asperger sont le comportement répétitif ou restrictif. Elle peuvent être intéressés par un ou plusieurs sujets dans lesquels ils deviennent des experts authentiques, tels que les trains, l’astronomie ou la physique quantique. Mais cela sera toujours répétitif et montrera de l’intérêt pour ces sujets dans toutes leurs interactions sociales et dans n’importe quel contexte.

Ces personnes sont aussi souvent rigides et intolérantes aux changements dans leurs habitudes ou leur routine. Certains développent des rituels compulsifs qui sont des séquences d’activités qui ne font pas partie de l’activité qui est réalisée en ce moment. Par exemple, l’organisation du matériel est très soigneusement stocké et l’ordre d’utilisation de ce matériel est nécessaire pour effectuer une tâche (par exemple, lofts pour étudier, ustensiles de cuisine, services pour manger, etc.) ou de nommer une liste, à laquelle doit absolument se terminer (par exemple, la liste des collègues qui sont leurs amis). Et si la personne ne termine pas l’un de ses rituels ou est interrompu, il deviendra anxieux ou se sentira sous pression.

Quelques données sur les personnes souffrant du syndrome d’Asperger :

  • 50% d’entre eux arrivent à l’enseignement supérieur.
  • 12% obtiennent un travail à temps plein.
  • 82 % disent avoir au moins deux contacts sociaux par mois avec des personnes en dehors de leur cercle familial.
  • 3% vivent indépendamment.

Asperger chez les enfants : caractéristiques et

symptômes Les caractéristiques décrites dans le chapitre précédent sont les mêmes qui se produisent chez les enfants souffrant du syndrome d’Asperger.

Selon Lorna Wing, certaines anomalies comportementales commencent à se manifester dans la première année de la vie de l’enfant.

Chez les enfants souffrant du syndrome d’Asperger, il est d’usage d’observer un manque de socialisation avec les autres dans leur milieu scolaire ou dans le parc. Le problème n’est pas ils ne veulent pas essayer d’entrer en contact avec d’autres, mais plutôt qu’ils n’ont pas les compétences nécessaires pour le faire. Ce « manque d’empathie » conduit souvent à l’isolement de l’école parce qu’ils sont considérés comme étranges ou étranges par d’autres enfants.

En comparaison avec la langue des enfants qui ont le syndrome d’Asperger, il faut dire qu’il est souvent mécanique, en raison de leur tonus et du volume de la parole. Ils ont aussi parfois l’ air pédant et peuvent littéralement interpréter la langue.

Comme chez les adultes, les enfants souffrant de cette maladie ont souvent des domaines d’intérêt ou des sujets dans lesquels ils sont très intéressés. Par exemple, quand ils jouent, ils le font toujours avec les mêmes jouets, ou ils sont passionnés (presque obsessionnels) par certains aspects des choses qu’ils étudient à l’école, des parties de l’histoire, de la géographie, etc… Ils montrent aussi modèles répétitifs de comportement ou de comportement. rituels, comme vouloir aller à l’école et toujours suivre le même chemin. Et si vous dérangez leur routine ou leurs habitudes, les provoque à souffrir d’une maladie importante.

Enfin, les enfants atteints du syndrome d’Asperger montrent souvent une torpeur motrice. C’ est-à-dire que le développement de leurs mouvements ou de leur motricité peut être retardé par rapport à d’autres enfants, et ils peuvent également avoir des difficultés à coordonner les mouvements.

Syndrome d’Asperger : causes

Aujourd’hui, la prévalence du syndrome d’Asperger dans la population est entre 20 et 25 personnes touchées par 10 000 personnes. Ce syndrome est beaucoup plus fréquent chez les hommes que chez les femmes, avec une part de 8 hommes affectés pour chaque femme.

L’ origine des troubles du spectre de l’autisme ou du syndrome d’Asperger est inconnu.

Bien que les études tendent à prouver qu’il a une origine biologique. Des différences dans les structures spécifiques du cerveau et les régions des enfants souffrant de cette maladie ont été découvertes avec celles des enfants en bonne santé.

Ces différences se produisent, par exemple, dans certaines zones du cerveau où, pendant le développement du fœtus, il y avait une migration anormale des cellules.

Une augmentation des connexions neuronales entre les lobes frontaux du cerveau, dans le système limbique et dans les zones temporales a également été observée. Ces domaines sont à l’avant-garde du développement des capacités qui permettent l’acquisition correcte de fonctions supérieures

Les facteurs génétiques semblent également être d’une grande importance dans les troubles du spectre autistique. Par exemple, le facteur d’hérédité est observé entre 37% et 90% des cas. Et il y a jusqu’à 15% des cas où une mutation génétique peut être associée.

Lorsque l’on parle des causes des troubles du spectre autistique, des facteurs de risque tels que l’âge parental ou très faible poids à la naissance sont pris en compte.

Les premières manifestations de troubles du spectre autistique ont été étudiées et révisées par diverses sources, qui soutiennent des explications psychologiques qui soulignent le fait que ces troubles du développement dans lequel le développement de la maladie de la maladie. Les compétences sociales sont affectées, ce qui peut être observé à partir du troisième trimestre de la première année de vie.

Il convient de noter que le fait des troubles du spectre autistique liés à la vaccination contre la grippe est un mythe complètement faux.

Syndrome d’Asperger : diagnostic

Diagnostic Le syndrome d’Asperger est plus compliqué que la détection de l’autisme. En d’autres termes, les niveaux les plus graves de troubles du spectre autistique sont plus facilement détectables que chez ceux dont l’acquisition de la langue sera relativement normale et ne semble pas souffrir de retard intellectuel.

Le diagnostic doit être effectué par un spécialiste des troubles du spectre autistique, qui effectuera une observation comportementale, une évaluation des compétences psychologiques, et effectuera également des tests médicaux. Les compétences psychologiques qui sont généralement évaluées sont l’intelligence, les aptitudes conceptuelles, sociales et pratiques d’adaptation, ainsi que le langage et l’histoire du développement de l’enfant ou de l’adulte.

noter que plus tôt le diagnostic est posé, plus les stratégies de soutien peuvent être mises en place Veuillez pour aider ces personnes. Cette le soutien peut comprendre des thérapies psychologiques, des traitements pharmacologiques, un soutien scolaire ou une aide économique.

Syndrome d’Asperger : traitement

Le traitement du syndrome d’Asperger doit toujours être basé sur les caractéristiques de la personne qui en souffre, aussi strictement que possible. C’ est-à-dire sur ses forces et ses faiblesses dans leurs compétences sociales et de communication, dans leur répertoire de jeu et dans leur niveau de réalisations intellectuelles.

N’ oublions pas que plus tôt nous interviendrons et plus nous prendrons des mesures adéquates, plus le traitement sera efficace.

Des traitements peuvent être créés qui comprennent différentes techniques en fonction des besoins de l’individu, tels que les techniques d’autogestion, les activités conçues pour améliorer les compétences en communication, par exemple, pour améliorer la compréhension des expressions faciales ou pour comprendre le langage corporel.

Comment vivre avec le syndrome d’Asperger ? 8 conseils et stratégies pour mieux partager la vie d’une personne souffrant de cette maladie

Syndrome d’Asperger

  1. Les personnes souffrant du syndrome d’Asperger ont de la difficulté à interpréter le langage et les expressions. Donc, n’essayez pas d’utiliser des concepts abstraits. Soyez aussi concret que possible et utilisez des caractères visuels tels que des dessins ou des mots écrits pour éclairer la signification du concept abstrait. Par exemple, au lieu de lui demander : « Pourquoi avez-vous fait cela ? Dis : « Je n’aime pas quand tu fermes la porte de force et que tu la claque quand je te dis d’aller à l’école. La prochaine fois, dis-moi que tu ne veux pas la porte. Fermer.
  2. Évitez d’utiliser des phrases ou des phrases prêtes à l’emploi telles que « appuyez sur le bouchon », « fait sans cheveux » ou « torsion mauvais coton ». Aussi, n’utilisez pas de phrases bidirectionnelles, de sarcasme ou de blagues. Si tu fais tout de même, il vaut mieux que tu lui expliques ensuite.
  3. Les personnes souffrant du syndrome d’Asperger font des efforts constants pour s’adapter à leur environnement et essayer de s’intégrer socialement. Pour cela, ils peuvent sembler égocentriques pour nous ou un comportement étrange, que nous pouvons mal interpréter ou penser qu’ils ont quelque chose contre nous. Cela ne devrait pas être le cas, car ce n’est pas délibéré.
  4. Rappelez-vous que parfois ils ont du mal à comprendre les expressions faciales ou les expressions du langage corporel. Attention à leur utilisation.
  5. Parfois leur comportement inhabituel sont ignorés en fonction de la situation. Les gens peuvent même réagir assez mal au comportement d’une personne souffrant du syndrome d’Asperger. Par conséquent, il est utile que ces personnes aient toujours un endroit sûr à leur disposition, ou une personne de confiance à qui parler.
  6. Si un enfant souffrant du syndrome d’Asperger pose à plusieurs reprises des questions orales ou des arguments dans un environnement comme l’école, nous devrions essayer d’interrompre adéquatement ce comportement. Par exemple, on peut lui demander d’écrire clairement quelle question il veut poser ou quelle est la réponse qu’il veut nous donner.
  7. À l’école, les notes importantes et les activités ou les tâches accomplies doivent être adressées par écrit aux parents ou tuteurs, en raison des difficultés de communication de ces enfants ou adolescents.
  8. Jusqu’ à Enfin, ne donnez jamais quoi que ce soit pour acquis ou ne les traitez d’une autre manière. Bien qu’ils luttent pour se connecter avec les autres et dans leurs interactions sociales, ces personnes sont souvent intellectuellement très intelligentes dans leur communication et sont des personnes qui peuvent jouir d’une très bonne qualité de vie avec le bon soutien.

Merci beaucoup de nous avoir lu, nous espérons que cet article vous aura plus et surtout qu’il vous aura été utile. N’hésitez pas à laisser vos commentaires et questions ci-dessous, nous serons heureux d’y répondre.

🙂 « Source : Rosa Calderón Vicente, psychologue CogniFit spécialisée en psychologie du troisième âge. »

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